Le cancer de la prostate
Qu’est-ce que le cancer de la prostate ?
Le cancer de la prostate est une tumeur maligne qui se développe dans la prostate, une petite glande située sous la vessie et entourant l’urètre. Elle produit une partie du liquide séminal qui nourrit et transporte les spermatozoïdes.
C’est le cancer le plus fréquent chez l’homme après 50 ans. Son évolution est souvent lente, mais certains types peuvent être plus agressifs.
Types de cancers de la prostate
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Adénocarcinome : forme la plus courante, représentant plus de 90 % des cas.
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Autres formes (plus rares) : carcinome à petites cellules, sarcomes, etc.
Symptômes
Au début, le cancer de la prostate peut être asymptomatique. Lorsque des signes apparaissent, ils peuvent inclure :
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Difficultés à uriner (jet faible, mictions fréquentes, sensation de vidange incomplète).
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Douleurs ou brûlures à la miction.
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Présence de sang dans les urines ou le sperme.
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Douleurs dans le bas du dos, les hanches ou le bassin (si propagation).
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Dans certains cas, dysfonction érectile.
Facteurs de risque
Certains éléments augmentent le risque de développer un cancer de la prostate :
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Âge : plus fréquent après 50 ans.
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Antécédents familiaux : père ou frère atteint.
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Origine ethnique : plus fréquent chez les hommes d’ascendance africaine.
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Facteurs liés au mode de vie : alimentation riche en graisses, surpoids, manque d’activité physique.
Diagnostic
Le dépistage et le diagnostic reposent sur plusieurs examens :
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Toucher rectal : permet de palper la prostate pour détecter des anomalies.
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Dosage du PSA (antigène spécifique de la prostate) : analyse sanguine permettant de repérer une élévation suspecte.
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Biopsie de la prostate : prélèvement de fragments analysés en laboratoire pour confirmer la présence de cellules cancéreuses.
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IRM ou scanner : pour évaluer l’extension éventuelle de la tumeur.
Traitement
Le choix du traitement dépend de l’âge, de l’état de santé général et du stade du cancer.
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Surveillance active : pour les cancers peu agressifs et à évolution lente.
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Chirurgie (prostatectomie radicale) : ablation de la prostate, avec possibilité d’effets secondaires comme l’incontinence urinaire ou les troubles de l’érection.
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Radiothérapie : externe ou interne (curiethérapie).
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Hormonothérapie : vise à bloquer l’action de la testostérone qui favorise la croissance de la tumeur.
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Chimiothérapie : pour les formes avancées ou résistantes.
Pronostic
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Les cancers localisés évoluent lentement et ont un très bon taux de survie.
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Détection précoce = plus de 90 % de chances de survie à 10 ans.
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Les formes agressives ou métastatiques nécessitent un suivi rapproché mais restent traitables grâce aux progrès médicaux.
Prévention et dépistage
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Mode de vie sain : alimentation équilibrée, riche en fruits, légumes et fibres, activité physique régulière.
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Consultation médicale régulière : surtout après 50 ans, ou dès 45 ans en cas d’antécédents familiaux.
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Dépistage : le toucher rectal et le dosage du PSA permettent de détecter la maladie tôt.
En résumé : Le cancer de la prostate est fréquent chez l’homme après 50 ans. Bien qu’il puisse rester silencieux longtemps, un dépistage régulier permet de le diagnostiquer tôt et d’augmenter les chances de guérison.
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